With love.

Publié le par La Liseuse

On en apprend tous les jours un peu plus sur les gens que l’on fréquente.

Sur leur vie, leurs habitudes, leur beauté, leurs manies agaçantes, leurs vices, leurs angoisses, leurs buts.

Souvent, la déception finit par poindre, après tout, nos chemins de vie se séparent, sans regrets, l’un sans l’autre, on s’en sortira mieux comme ça, non ? Amitiés, chagrins, amours, tout s’aborde, puis tout déborde, on est envahis, trop de sentiments, les émotions à fleur de peau, garder des secrets n’a plus aucun sens, alors le dégoût apparaît et ça balance, même dans le merdier mélancolique des « on s’évite ».

Mais parfois, on découvre des perles, qui couvrent leurs défauts par tellement d’amour que ça fait mal aux yeux. Elles sont rares, ces perles, un jour, Papy m’a dit « tu ne les compteras que sur les doigts d’une main ».

Alors, on en profite, on en mangerait, c’est la cerise sur le double sundae, la fleur en sucre sur le gâteau, les chamallows dans le chocolat chaud.

C’est de l’esprit en vrac, des regards où tout est saisi, des phrases sans explication, des rires sans mots, du délire à la pelle.

Et ça, ce n’est pas précieux. Ce n’est pas rare. C’est pire.

 

A ceux qui savent, je vous aime. 

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